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Portrait #5 - Ophélie, le coeur du festival !

Paru le 2021-01-07

Sophie R
Promo & graphisme

#esperanzah! #team #portrait #festivals #spécial20ans

On continue à vous présenter des personnes centrales du festival qui œuvrent dans l’ombre depuis le tout début. Mais faut-il encore vous présenter Ophélie ?

Si vous avez déjà été bénévole, vous la reconnaitrez surement ! Ophélie est un peu le cœur du festival. Attentive à tout et à tout le monde, elle assure mille choses qui font qu’Esperanzah! fonctionne. Mais en plus de cela, c’est l’une des seules à pouvoir se venter d’être présente depuis le tout premier festival ! On lui a posé quelques questions :

 

Ophélie, team Esperanzah!

Peux-tu te présenter ?

Ophélie, bientôt 40 ans (même pas peur !), maman de Jeanne 8 ans, en couple avec Dogan. Dynamique, entière, pointilleuse (pour ne pas dire exigeante), curieuse et assez gourmande, j’aime passer du bon temps avec ma famille et mes amis, un verre de vin blanc à la main et de la musique dans les oreilles. Attirée plus culturellement par les spectacles d’enfants, j’aime y vivre la spontanéité et entendre les rires qui y règnent. Dans un autre registre, je rêve de programmer Adamo à Esperanzah ! et je regarde « Plus Belle la Vie » tous les jours en secret.

Tu as intégré l’équipe Esperanzah! dès le premier festival. Comment ça s’est passé ?

C’était dans le cadre de mon stage de fin d’étude, section Relations Publiques, à la Haute École Albert Jacquard à Namur. Je n’étais pas du tout une assidue des festivals et ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais. Mais j’aimais prendre part à des organisations collectives, y avoir des responsabilités et j’étais prête à me démener pour ce nouveau projet namurois.

J’avais la tâche première de devoir trouver tous les bénévoles et je me souviens que je ne savais pas par où commencer. A l’époque, pas de réseaux sociaux (#je suis un dinosaure !) et beaucoup de contacts se faisaient par téléphone et par fax ! Je n’ai plus de souvenirs précis de la manière dont je m’y suis prise mais j’y suis arrivée. Même si la première édition s’est terminée assez difficilement au niveau financier, je n’avais aucun doute sur le fait qu’Esperanzah! devait à nouveau avoir lieu. Je me suis engagée directement à en être l’année d’après et j’étais loin de m’imaginer que j’y serais encore 20 ans plus tard!

Quels postes as-tu occupés au sein de l’équipe jusqu’ici et quelles tâches t’occupent aujourd’hui ? 

Je suis passée de stagiaire à assistante de direction 🙂 En passant par la case volontaire, employée à mi-temps et maintenant à temps-plein ! Ma mission de « cœur » et qui a duré plus de 15 ans est la gestion des bénévoles. Mais j’ai également géré les restaurateurs et les artisans… Au fur et à mesure des années, j’ai surtout fait de plus en plus pour la gestion de l’ASBL en général : l’administration, la comptabilité, la gestion des ressources humaines, …

Actuellement, pour le festival proprement dit, j’ai d’un côté le rôle d’accompagnatrice de mission : j’aide Hadrien, le responsable des bénévoles, et son équipe, Justine la responsable du village des enfants, Véro la responsable de production artistique, Justine et Valentin pour le stand info… Et de l’autre côté, je m’occupe du OFF et je veille à ce que chaque personne qui nous aide dans la construction du festival ne manque de rien que ce soit d’un bic, d’un lit pour dormir ou d’un t-shirt. On me dit souvent que « Je suis une mère pour tt le monde » 🙂 Heureusement, je ne suis pas seule à cette tâche et mon équipe est fantastique ! #❤️Bogdan, Natalia, Sophie et Anne-Ju !

Qu’est-ce qui te motive?

Chaque année, je me retrouve à la fenêtre de la production qui donne sur le public de la scène côté jardin et chaque année depuis plus de 20 ans, j’ai les poils qui se hérissent de voir ce que le public ressent, vit, fait, découvre… un peu grâce à moi ! Et quand le public frappe dans les mains ou entame une chanson, bien souvent, je ne sais carrément pas retenir mes larmes.

Ce que nous vivons pendant tout un w-e est indescriptible : on passe par toutes les émotions possibles et ce parfois en un rien de temps, on se surpasse, on rencontre des gens géniaux qui s’investissent à fond dans ce festival, on sort de là épuisé et pourtant, on recommencerait le lendemain sans hésiter une seule seconde !

Ophélie, tu es là depuis le début de l’aventure Esperanzah !, quel est ton meilleur souvenir? Un moment qui t’a particulièrement marquée ?

Mon meilleur souvenir est très personnel. J’ai la chance de pouvoir me faufiler sur la scène si besoin… ou par pure envie également. Je n’en abuse pas du tout, bien souvent, je n’ai juste pas le temps d’arriver sur scène qu’on m’a déjà appelée 4 fois au talkie et que je dois faire demi-tour. Mais, en 2012, j’étais enceinte de presque 6 mois et n’avais pas d’autre choix que de rester cool et de prendre de nombreuses pauses pour tenir le coup jusqu’au soir. Aimant particulièrement Xavier Rudd, je suis allée me poser sur la scène, enivrée par ses chansons, j’ai passé une partie de son concert assise sur un flight case, telle une petite souris mais avec un gros ventre. Une bulle de zénitude totale, une parenthèse hors du temps,…  J’ai d’ailleurs accouché avec Xavier Rudd dans les oreilles.

 

Découvrez d’autres portraits de l’équipe du festival comme celui d’Ophélie dans ces articles :

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