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Portrait #4 - Stany, co-fondateur d'Esperanzah!

Paru le 2020-11-19

Sophie R
Promo & graphisme

#esperanzah! #team #portrait #festivals #spécial20ans

Esperanzah! ne pourrait pas exister sans ses bénévoles. À l’approche du 20ème anniversaire en 2021, on a décidé de mettre en lumière ces personnes qui œuvrent dans l’ombre depuis le tout premier festival. Aujourd’hui, on vous présente Stany, un des fondateurs d’Esperanzah! : la sagesse et la mémoire du festival.

Stany a toujours eu un rôle important dans l’ASBL Z !. Non content d’être un des fondateurs d’Esperanzah !, il est également co-créateur de Nuit Solaire, notre troisième festival axé sur les musiques sacrées. Actif depuis le tout début, il est encore aujourd’hui dans le Conseil d’Administration d’Esperanzah ! où sa connaissance du festival est précieuse. On a interviewé Stany pour vous le présenter !

Stany, co-fondateur d'Esperanzah! ©Julien Peeters

Peux-tu te présenter?

Je m’appelle Stany Bouillon. Je suis un passionné de nature, de musique et de rassemblements où l’on retrouve de belles énergies, un beau relationnel mais aussi la défense de valeurs fortes.

Quand as-tu intégré l’équipe Esperanzah! et pour quelle(s) tâche(s)?

J’étais là dès la première édition. Au départ, Jean-Yves assurait tout le côté artistique, et j’avais la responsabilité logistique. Je m’occupais de tout ce qui était technique.

Concrètement, cela voulait dire : recevoir les clés de l’Abbaye 15 jours avant l’événement, faire un tour des lieux et avoir toutes les recommandations du propriétaire. Une fois Esperanzah! passé, il fallait remettre les clés 10-15 jours après le festival et rendre les lieux dans le même état que nous les avions trouvés. J’étais toujours le premier arrivé sur site et le dernier reparti.

J’ai été responsable logistique pendant environ 12ans et en parallèle, j’étais aussi président de l’ASBL à partir de la 3ème année.

 

Quel est ton poste actuel au sein du festival et en quoi consiste cette tâche?

Aujourd’hui je suis dans le Conseil d’Administration (CA) de l’ASBL. J’y ai deux fonctions : d’une part, le secrétariat et d’autre part, j’ai un rôle de « mémoire vivante » du festival. J’apporte une sagesse et un bel éclairage aux décisions parce que j’ai connu les tout débuts du festival et toute l’évolution de celui-ci.

Tu es la depuis le début de l’aventure Esperanzah !, quel est ton meilleur souvenir? Un moment qui t’as particulièrement marqué ?

J’en ai mille ! Vraiment énormément ! Mais je peux résumer tous ces beaux souvenirs en une chose : Esperanzah ! c’est une grande famille, depuis le tout début et encore aujourd’hui.

Tout le monde se rassemble une fois par an pour l’événement, on a tous énormément de plaisir à se retrouver pour faire la fête, pour travailler, pour vivre des grandes émotions, des moments intenses. Et la dynamique familiale a toujours été là ! J’avais plutôt l’impression d’être le papa dans une grande famille que le président d’une ASBL.

As-tu une anecdote vécue à Esperanzah! ?

Une des plus belles anecdotes pour moi, c’est l’histoire d’un jeune festivalier qui, ayant trop bu, dansant, a cassé le globe vitré d’une toiture.

Il a été intercepté par un agent de sécurité, amené au bureau de production où il devait être tenu pour responsable et payer les frais. Mais il nous a expliqué qu’il avait peu de moyens. Avec Ophélie et lui, nous avons discuté et on a préféré l’alternative de l’aide : on lui a proposé de venir donner un coup de main au montage l’année suivante.

Il est bien revenu l’année d’après pour participer au montage et il est même resté des années dans l’équipe de décoration et des monteurs. C’est devenu un vrai passionné, un membre de la famille Esperanzah !

Avec Jean-Yves, vous avez aussi mis sur pied Nuit Solaire. Qu’est-ce qui vous a inspiré ?

On a été jeunes tous les deux, on a aimé la musique bruyante, déconner, les grosses fêtes, … Avec l’âge, il y a eu un apaisement qui nous a invité à aller dans le même sens en termes de valeurs, de découvertes, de beauté, de partage… Faire la même choses qu’au début d’Esperanzah ! mais en plus petit, et avec une musique plus apaisée, différente, sacrée.  Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter !

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